La Belle et la Bête ( Beauty and the Beast de son titre original ) est un film d'animation américain musical romantique et fantastique datant de 1991. Il a été produit par Walt Disney Feature Animation, et sorti chez Walt Disney Pictures. Le dessin animé est en réalité une reprise du conte de fée écrit par l'auteure française Gabrielle-Suzanne Barbot de Villeneuve. . Cette histoire peut être retrouvée dans son recueil d'histoires intitulé The Young American, datant de 1740. L'histoire sera à nouveau modifiée plus tard par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, qui est à l'origine de l'adaptation la plus proche que nous connaissons aujourd'hui.
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La belle et la Bête : Synopsis
Ayant mené une vie égoïste et superficielle, le jeune prince Adam est maudit par une mystérieuse magicienne et lui donne l'apparence d'une bête monstrueuse, et transforme tous ses serviteurs en objets. La seule façon de briser le sort est d'apprendre à aimer une jeune femme et de gagner son amour en retour avant que ne tombe le dernier pétale de sa rose enchantée, qui fleurira jusqu'à son vingt-et-unième anniversaire
Un jour, la jeune villageoise nommée Belle, fougueuse et têtue, entre dans le château de la Bête après qu'il ait emprisonné son père Maurice. Avec l'aide du personnel enchanté du château, Belle apprend à apprécier son ravisseur et tombe amoureuse de lui. Avec l'aide de des servants enchantés, dont la matrone Mme Potts, Belle commence à sortir la Bête de son isolement. De retour au village, Gaston, un chasseur sans scrupules, a ses propres plans pour Belle.
Apparences et beauté intérieure
Dans le prologue, une vieille femme se présente à la porte du château du prince pour demander un abri, et il la repousse parce qu'il est repoussé par sa laideur. Elle se transforme en une belle enchanteresse, et le maudit.
La punition correspond parfaitement au crime : un extérieur horriblement laid.
Jusqu'à présent, l'attrait physique du prince lui avait permis d'obtenir tout ce que son coeur désirait, et il n'avait pas eu à cultiver la vertu intérieure. Il devra maintenant trouver comment devenir beau intérieurement, ou être maudit à jamais.
Son attitude gâtée, ses manières désabusées et ses crises de colère n'aident pas non plus sa réputation. Mais alors qu'il passe plus de temps avec Belle, son extérieur endurci commence à fondre pour montrer un homme perdu au cœur d'or. Belle voit au-delà des dents acérées des grimace laides pour retrouver le prince qu'il était autrefois. Parfois, il faut du temps, de la patience et un esprit ouvert pour voir de quoi est fait le cœur de quelqu'un.
Un Disney célèbre et acclamé
Disney a assurément ajouté sa pierre à l'édifice, auprès de "Pinocchio", "Blanche-Neige", "La Petite Sirène" avec "La Belle et la Bête". Il nous rappelle que l'animation est le support idéal pour la fantaisie, car toutes les peurs et les rêves peuvent être rendus littéraux. Aucun château gothique dans l'histoire des films d'horreur, par exemple, n'a jamais dépassé les tours impressionnantes et effrayantes du château où vit la Bête. Et aucun vrai loup ne pourrait avoir des crocs aussi aiguisés ou des yeux aussi brillants que les loups qui rôdent dans les bois du château.
La Belle et la Bête de Disney a remporté six nominations aux Oscars, dont celle pour le meilleur film - la première pour un film d'animation. En plus d'avoir remporté le prestigieux Golden Globe du meilleur film, le film figure désormais parmi les réalisations cinématographiques les plus acclamées de l'histoire.
La vraie histoire derrière "La Belle et La Bête"
La véritable "bête" était un homme nommé Petrus Gonsalvus, qui souffrait d'une maladie génétique connue sous le nom d'hypertrichose (également connue sous le nom de syndrome d'Ambras), qui se définit par une quantité anormale de poils poussant sur une partie du corps. Dans le cas de Gonsalvus, cela a affecté tout son corps.
Dès son plus jeune âge, Gonsalvus a été traité comme une curiosité non civilisée. Le "sauvage" poilu a été capturé et mis dans une cage de fer. Pour se nourrir, on lui donnait de la viande crue et des aliments pour animaux. Il a été envoyé au roi Henri II de France comme cadeau pour le couronnement du roi en 1547.
Heureusement, le roi Henri II ne considérait pas Gonsalvus comme un monstre qu'il fallait garder en cage. Le roi a reconnu le comportement calme de Gonsalvus et a décidé de tenter une expérience. Il tentera de l'éduquer et de le transformer en gentleman. Le roi lui permet de garder son nom de naissance, Pedro González, mais seulement s'il utilise sa forme latine, Petrus Gonsalvus. Le garçon reçut des vêtements et des repas préparés. On lui a appris à parler, lire et écrire non pas en une, mais en trois langues, et il a reçu l'éducation d'un noble. La cour royale est impressionnée et son statut social s'améliore. Pourtant, la plupart le considéraient toujours comme moins qu'un être humain.