Le Voyage de Chihiro (千と千尋の神隠し de son titre original et "Spirited Away" en Anglais), est un film d'animation écrit et réalisé par Hayao Miyazaki et produit par le Studio Ghibli, sorti en salles au Japon le 20 juillet 2001.
L'histoire raconte les aventures d'une jeune fille de dix ans, Chihiro, qui s'aventure dans le monde des dieux et des esprits. Elle est obligée de travailler dans un bain public après que ses parents aient été transformés en cochons par la sorcière Yubaba. Elle devra tout faire pour se fondre dans ce monde inconnu mais également trouver comment rompre le terrible sortilège.
Découvrez la partition pour kalimba 17 lames de l'OST "Le Voyage de Chihiro - One Summer's Day :
Voici un cover au kalimba de la mélodie One Summer's Day :
One Summer's Day : une composition musicale particulière
La musique est un élément particulièrement puissant de la puissance du film. L'homme responsable de la musique du film est Joe Hisaishi, qui a travaillé sur tous les films de Hayao Miyazaki sauf un (Le Château de Cagliostro, 1979), et a publié plus de 100 musiques de films et albums solo au cours de sa carrière. La partition du film Le Voyage de Chihiro est une aventure sonore luxuriante, et le joyau de la couronne est "One Summer's Day", le morceau d'ouverture.
Bien qu'il ne soit pas aussi romantique que le thème d'amour des scènes entre Chihiro et Haku, "One Summer's Day" rend parfaitement compte d'une histoire douce-amère, même si elle est pleine de plaisir et d'aventure. Chihiro, qui commence le film en tant que petite fille de 10 ans, devient plus mature et tombe même amoureuse, mais les liens qu'elle crée en travaillant dans un bain spirituel sont des liens qu'elle doit laisser derrière elle. Tout ce qu'elle peut garder, ce sont ses souvenirs, et un chouchou à cheveux par ses amis. "One Summer's Day" est donc mélancolique, avec des notes intentionnellement discordantes disséminées un peu partout et une mélodie qui s'aventure en territoire mineur. C'est une chanson triste, mais aussi nostalgique, réfléchie, qui fait écho à la complexité du film lui-même.